On les appelle maths sup – maths spé

L’épreuve reine de la voie royale d’entrée aux grandes écoles (les fameuses CPGE) est sans nul doute les mathématiques. En moyenne en prépas scientifiques (filières de PCSI à dominante physique et chimie, de MPSI à dominante maths et physique, de PTSI à dominante physique et SI, de BCPST à dominante biologie et maths …) une dizaine d’heures sont dispensées par semaine sous forme de cours, de travaux dirigés et de colles (examen oral hebdomadaire). Ne pas oublier également que les maths servent d’outil dans les autres matières scientifiques comme la physique et la chimie (les intégrales ou le calcul différentiel entre autres). Trainer des difficultés en maths pourra donc être préjudiciable dans beaucoup d’autres domaines. En prépa HEC, les ECS sont très proches en maths des maths sup / maths spé, d’autant plus vrai depuis le changement des programmes en 2013 introduisant les probabilités au détriment de la géométrie. Les ECE ne sont pas en reste avec les maths qui correspondent à plus de 30% du total de leurs coefficients aux concours BCE. Cette orientation en filière sélective requiert d’une part une certaine affection pour les maths en plus de facilités, sans quoi les 2 années de prépas (sans compter les 5/2 ou les cubes) vont être très longues voire horribles. Et finalement, il y a corrélation entre amour des maths et résultats aux DS. Une bonne façon d’entrer dans un cercle vertueux est de suivre des cours particuliers en maths en prépas en complément. Un accompagnement dédié et personnalisé vous donnera l’envie d’en faire plus, ce coaching ne portera pas uniquement sur les maths mais aussi sur la gestion de votre temps, la méthodologie pour réussir. En cours particuliers, beaucoup d’élèves comprennent des notions jusque-là obscures, ils prennent plaisir à comprendre et la confiance revient. La comprehension profonde des exercices et du cours en maths est plus que primordiale.

Il n’y a pas que les cours particuliers pour aider les élèves de prépas, des cours collectifs sont aussi proposés. Mais qu’est-ce qui pousse tant d’élèves de prépa à faire un stage en mathématiques pendant les vacances scolaires ? Que ce soit en entrée de maths sup ou de maths spé, il convient aux élèves de CPGE de se mettre dans le rythme au plus vite sans attendre forcément le premier jour de la rentrée.

Les vacances d’été sont nécessaires pour faire une pause et recharger les batteries d’un point de vue physique et moral mais elles installent les élèves dans une forme d’oisiveté. Sans un stage d’été en prépa scientifique, les élèves se sentent sous l’eau rapidement. On perd l’habitude de se concentrer 4 heures d’affilées en TD de maths par exemple. Les mathématiques en prépa constituent un volume horaire hebdomadaire d’une dizaine d’heures sans compter les colles (ou kholle : interrogations orales de maths). Faire un stage prépa maths sup durant les vacances à la prérentrée permet de suivre un important volume d’heures de maths en petits effectifs de moins de 10 élèves sur une semaine et ainsi de balayer le programme du premier mois avant les autres, réviser et se porter vers les chapitres à venir. Voir les notions importantes (algèbre linéaire, séries numériques, intégration…) en avance est un avantage concurrentiel conséquent dans des filières ultra sélectives sanctionnées d’épreuves du concours Centrale-Supélec (Maths 1 et Maths 2) ou du concours BCE (HEC, Essec, ESCP…). Trop d’élèves de filières MP, PSI ou PC s’effondrent en début d’année, des lycées comme Louis Le Grand ou Henri IV écrèment dès le début, il n’est pas rare de voir des préparationnaires (taupins) quitter la prépa en cours de route et se diriger vers la fac en licence. Dommage !! Avec un stage collectif en maths physique ils auraient pu atteindre leur rêve, intégrer l’école d’ingénieur Polytechnique. D’ailleurs, il n’y a pas qu’à la prérentrée qu’il est intéressant de faire un stage collectif. Tout au long de l’année à chaque vacance, il est conseillé de venir faire des révisions, s’entraîner sur des annales de concours et se frotter à d’autres élèves. Le rythme est tellement intense en prépa (prépa HEC ou prépa scientifique) que la majorité des élèves accumulent du retard, des lacunes ou restent en surface des connaissances requises par le programme. Le stage a plusieurs vertus, stage de rattrapage, stage de remise à niveau pour certains ou prendre du recul avec un stage de perfectionnement sur un chapitre bien précis pour les autres. Tous les élèves s’accordent sur la même chose, en venant en stage ils travaillent beaucoup plus que s’ils étaient restés chez eux, impossible de travailler 8h par jour seul chez soi. Ils peuvent poser toutes leurs questions aux professeurs (agrégés, normaliens, colleurs, correcteurs…) qui ont du temps à leur accorder vu les mini effectifs proposés. Pas de cours magistral mais un format Travaux Dirigés (TD) avec une pédagogie différenciée (niveau adapté à chaque élève) et une école inversée (le cours est vu à la maison et les élèves font les exercices en classe).

Les maths se travaillent avec méthode et rigueur. Le mental compte beaucoup et les objectifs également. Notre rubrique conseils pour réussir en maths va vous aider à mieux appréhender les maths en prépa mais également au lycée.